Investissements immobiliers à Miami : Des statistiques très positives.
Ainsi que PETERCAM nous le rappelle dans sa dernière Newsletter de novembre, les derniers chiffres macroéconomiques en provenance des Etats-Unis laissent plutôt apparaître une économie sur la voie de la reprise qu’une économie au bord de la récession. Une situation qui contraste furieusement avec celle de l’Europe où la récession semble désormais presque inéluctable. De très nombreux chiffres américains encourageants ont été publiés, avec des ventes de détail meilleures que prévu, une baisse de l’inflation, une industrie qui produit à nouveau plus et même un signe de reprise sur le marché des nouvelles constructions.
Voici un peu plus de trois ans, les Etats-Unis étaient entrés dans la récession la plus profonde de l’après-guerre en raison d’une immense bulle immobilière financée par l’endettement. L’économie américaine avait alors pu être ranimée lentement à coup d’injections massives de la banque centrale et d’un programme de relance économique financé par le gouvernement. Elle était de ce fait parvenue à renouer avec la croissance mi-2009 et 2010 avait été une année relativement positive en termes de croissance grâce aux stimuli du gouvernement, à la reprise mondiale et à un niveau de départ relativement peu élevé. L’année 2011, par contre, avait jusqu’à présent été difficile avec, à chaque trimestre, des événements défavorables à l’économie, comme la fin des principaux stimuli du gouvernement, la hausse des prix des produits pétroliers en raison du printemps arabe, les conséquences plus graves qu’attendu du tremblement de terre au Japon ou les négociations calamiteuses sur le plafond de la dette…
Ces deux derniers mois toutefois, ces obstacles semblent avoir quelque peu disparu et l’économie se porte à nouveau mieux, une évolution soutenue du reste par quelques amortisseurs naturels, à commencer par la baisse logique de l’inflation dans la mesure où la hausse des prix des matières premières du début d’année ne s’est pas poursuivie. Sur le marché de l’immobilier, le fait que l’on ait construit beaucoup moins de maisons ces trois dernières années qu’il n’en fallait d’un point de vue démographique commence également à se faire sentir. Résultat, le marché immobilier américain passe peu à peu d’un marché d’achat à un marché de location, provoquant une hausse de la demande d’appartements à louer dans certaines régions.
Ces statistiques encourageantes concernent les États-Unis dans leur ensemble. Cependant, ainsi que je le signale souvent à mes clients, les statistiques des États-Unis ne sont pas celles de la Floride, qui elles-mêmes ne sont pas celles de la métropole de Miami, qui ne sont pas celles de Miami-Beach ou encore des autres quartiers privilégiés. Rapprochons-nous dès lors du concret local…
Nous allons commencer par examiner Miami dans son ensemble d’abord : Deux études nationales récentes de REALTOR.COM et de TRULIA y constatent un rebond de l’immobilier bien meilleur encore que les statistiques au niveau national.
REALTOR.COM en particulier a classé Miami à la première place de son classement national et cinq autres villes de Floride figurent dans le “Top Ten”.
Selon le rapport, Miami figure à la première place du “hit parade national” grâce à “un stock immobilier très sain dont le volume a été réduit de moitié en un an, grâce à un nombre de forclosures plus bas que la moyenne nationale et grâce à une augmentation des ventes de condominiums”.
Cette tendance très positive vient d’être confirmée lors du “2011 MIAMI INTERNATIONAL REAL ESTATE CONGRESS”. Des statistiques locales prometteuses ont été exposées parmi lesquelles ce chiffre étonnant : 25% des investissements immobiliers étrangers effectués aux États-Unis sont réalisés à Miami. Il faut tenter de se représenter le nombre de villes américaines pour réaliser l’ampleur que cette statistique reflète…
Ce congrès de novembre a également donné de nombreux détails sur un projet immobilier gigantesque “RESORTS WORLD MIAMI”http://m.youtube.com/watch?gl=BE&hl=nl&client=mv-google&v=wfnLzgNi3VQ
Le GENTING GROUP de Malaisie investit dans quartier de Brickell la somme impressionnante de plus de trois milliards de dollars qui va créer 15.000 emplois directs dans la construction et 30.000 emplois supplémentaires quand le complexe sera achevé.
Rapprochons-nous dès-lors encore plus du concret local et permettez-moi de terminer ce tour d’horizon de l’évolution positive de l’immobilier de Miami par mon expérience personnelle.
Le quartier de Brickell est en effet un bel exemple du renouveau de Miami. Lorsque je me suis rendu à Miami pendant la crise immobilière fin 2008, ce quartier était totalement sinistré. J’y ai visité des appartements magnifiques aux vues incroyables mais les immeubles étaient inhabités. Il était donc extrêmement risqué d’y investir. Plusieurs tours à appartements avaient été saisies par les banques qui avaient financé leur construction et les appartements étaient désormais vendus par ces institutions.
j’y ai visité notamment l’ICON BRICKELL dessiné par YOO et PHILIPPE STARCK. l’ensemble de trois tours d’un design unique comprend 1.200 appartements dont presque la totalité était à vendre. Lorsque je m’y suis rendu en août dernier avec un client, 80% était vendu et lorsque j’y suis revenu la semaine dernière avec un autre candidat acheteur, il ne restait plus que trois appartements neufs à vendre, sur un total de 1.200.
Tous les chiffres le confirment donc, l’immobilier à Miami reste assurément une des meilleures formes d’investissements.
Jean-Marc Goossens
Avocat - Attorney
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